2 - L’alerte
2.1 Définition
L'alerte est l’action qui consiste à
informer un service d’urgence de la présence d’une ou plusieurs victimes affectées par une ou plusieurs
détresses ainsi que de la nature de l’assistance qui leur est apportée.
Dans ce contexte, l’absence d’information d’un service
d’urgence peut compromettre la vie ou la santé d’une victime malgré les premiers
secours assurés par un sauveteur.
La chaîne de secours ne peut fonctionner sans son
premier maillon, le témoin qui protège et qui donne l’alerte. Cette
alerte, transmise au service d’urgence par les moyens les plus appropriés, doit être rapide et précise.
2.2 Justification
La vie de toute personne peut, un jour ou l’autre, être menacée
par un accident ou une maladie brutale.
En France, les secours et les soins sont organisés, il existe des
structures publiques ou privées adaptées à ces détresses, chacune
a un rôle précis (SAMU, sapeurs-pompiers, police, gendarmerie, hôpitaux, cliniques, ambulanciers,
professions de santé).
Toute personne témoin d’une situation de détresse
doit, après avoir protégé, alerter les secours et pratiquer les gestes simples pouvant conserver
une vie en attendant leur arrivée. Chacun peut donc être le premier
maillon de la chaîne de secours.
La chaine de secours ne peut fonctionner
sans son premier maillon, le témoin qui protège et qui donne l’alerte.
L’alerte, transmise au service d’urgence
par les moyens les plus appropriés disponibles, doit être rapide et précise pour diminuer les
délais de mise en oeuvre de la chaîne de secours et de soins.
FIG. 2.1 – La chaîne de secours
Tout retard et toute imprécision peuvent concourir à l’aggravation
de l’état de
la victime.
2.3 Conduite à tenir
2.3.1 Décider d’alerter les
secours
– À l’occasion de toute situation
présentant des risques ou lorsqu’une vie est en danger ;
– dès que possible, mais après une évaluation
rapide et succinte de la situation et des risques.
2.3.2 Se munir d’un moyen de communication
L’alerte des secours peut être réalisée
à l’aide :
– d’un téléphone fixe, ou mobile ;
– d’une cabine téléphonique
– d’une borne d’appel (qui est reliée directement
à un service de secours).
Cela est fait par le sauveteur ou par l’intermédiaire d’une
tierce personne à qui l’on donne les consignes d’appel et qui vient rendre compte
une fois l’alerte donnée.
2.3.3 Choisir un service de secours adapté
Le 18 les sapeurs-pompiers, pour tout problème de secours.
Le 15 le SAMU, pour tout problème urgent de santé ; c’est un
secours médicalisé.
Le 17 la police ou la gendarmerie, pour tout problème de sécurité
ou d’ordre public.
le 112 numéro
d’appel unique des urgences sur le territoire européen, recommandé aux étrangers circulant en France et aux
Français circulant à l’étranger.
Ces services sont interconnectés.
Les numéros d’urgence figurent en première page de
tout annuaire téléphonique, sur Minitel et dans les cabines téléphoniques publiques.
L’appel aux numéros 18, 15,
17 ou 112 est gratuit et possible sur tout appareil raccordé au réseau téléphonique national même en l’absence
de monnaie ou de carte téléphonique et de code PIN pour les téléphones
mobiles.
L’usage des bornes d’appel est également gratuit. Cet
appel aboutit directement à un service de secours.
À l’intérieur de certains établissements,
il faut respecter la procédure d’alerte particulière à ceux-ci, généralement affichée
près des postes téléphoniques.
FIG. 2.2 – Les moyens de l’alerte
2.3.4 Transmettre les informations
– Numéro du téléphone
;
– nature du problème ;
– risques éventuels ;
– localisation très précise ;
– nombre de personnes concernées ;
– appréciation de la gravité ;
– premières mesures prises et gestes effectués.
Attendre les instructions avant d’interrompre
la communication.