Et toi apprends à lire, le Code du cinéma et de l’image animée par exemple.greg72 a écrit : ↑sam. 28 nov. 2020 - 12:13Bah non, tu as manifestement mal lu, comme d'hab (…) mais peut-être serait-il temps d'avoir un peu plus d'éthique chez tout le monde ?Coeur Noir a écrit : ↑sam. 28 nov. 2020 - 5:32 Non, Greg72, pour le coup c'est toi qui est dans le faux.
À partir du moment où tu as un contrat avec un distributeur ( et donc les ayant droit du film ) et bien sûr si le film dispose d'un n° de visa CNC ( définitif ou temporaire ), tu as le droit de le diffuser, qu'importe le support *. On parle bien d'une séance commerciale avec billetterie, bordereau de recettes CNC, TSA, Sacem, TVA… Donc aucun ayant-droit lésé ici
Dans ces cas le distrib' ( j'ajoute : consciencieux, et il y en a ) peut fournir dvd ou blu-ray dédié ( déverrouillé, sans pub, où le visa cnc apparaît ) ou te dire procure t'en un… m'est arrivé bien plus d'une fois ces 10 dernières années.
Donc profil bas l'ami, et présente tes excuses à Alcalin
Et trouve moi un ou des articles de loi corroborant tes propos ( ou caractérise ici l'infraction au code de la propriété intellectuelle ? ou au droit d'auteur ? ).
* support qui est mentionné sur le contrat entre distributeur et ciné.
Aucun texte de loi n'impose un support plutôt qu'un autre au cinéma. Tu serais le premier à t'en plaindre ( réfléchis un peu ).
Quant à l'éthique, personne ici n'a dit que c'est une solution miracle, hein, mais si le distributeur - le garant des ayant-droit, celui dont c'est le boulot de valoriser le travail des auteurs - te suggère cette alternative faute de mieux voire ne te laisse pas le choix faute d'éthique justement, c'est une solution de secours comme une autre. Tout ce que peut faire l'exploitant à ce moment là c'est renoncer à tel film si les conditions techniques disponibles ne lui conviennent pas.
Rappel aussi : en France il n'est pas interdit de ripper un CD, DVD ou un BR - la copie privée de sauvegarde est un droit pour le consommateur, que les moyens techniques de protection des œuvres ne doivent pas empêcher. Ça ne caractérise pas une violation de droits d'auteur. Quant à ripper un BR du commerce ( à la base prévu pour l'usage en cercle familial et privé ) pour une séance en exploitation ciné préalablement contractualisée avec le représentant légal de l'ayant droit, comment dire… il t'a de fait donné le droit de le faire. Et encore une fois, où est l'infraction à la propriété intellectuelle ici ? On annonce que c'est le film machin d'auteur trucmuche qui va passer, et c'est bien celui-là qui sera projeté, et qui générera de la recette pour son auteur.
De plus, dans ce genre de situation pas-idéale-du-tout-on-est-bien-d'accord, l'ayant-droit te répondra peut-être : je préfère que le ciné / l'opérateur fasse tout leur possible pour que le film soit montré, plutôt que pas montré du tout. The show must go on. Il te donnera même son accord écrit si tu lui demandes gentiment ( un échange de mails peut suffire ). M'est arrivé aussi ça, plus d'une fois, ces 20 dernières années.
Le CNC est au courant en amont quand on est capable de prévenir à temps et forcément à posteriori ( on est en France, tout passe par sa grande administration ), le distributeur aussi forcément c'est le premier à savoir, parfois même les auteurs, quelque fois présents dans la salle avec les spectateurs, spectateurs qu'on prévient des circonstances techniques défavorables. Car oui c'est aussi notre boulot tout ça. Tu pourrais essayer de nous enseigner quelque chose qu'on ne sait pas déjà, pour une fois ?
J'ai 2 exemples de films qui me viennent à l'esprit : le Vélo de Ghislain Lambert ( Philippe Harel ⋅ 2000 ) et Séraphine ( Martin Provost ⋅ 2008 ). Pas de DCP. Pas de BR non plus ( à l'époque où j'en aurais eu besoin, ça a pu changer depuis ). Et pourtant l'un des 2 était passé en HD en télévision. Inutile de te dire que c'est pas les chaînes de télé qui vont t'envoyer leurs fichiers, quand bien-même producteurs-distributeurs-auteurs t'ont donné leur accord signé pour diffuser le film… On fait quoi dans ces cas là ?
Bref comme à chaque fois ta méchanceté est injustifiée et injustifiable.
Dire que ça risque de faire une projo dégueulasse et t'en émouvoir, ok, bien sûr, la blague, tu crois que ça l'amuse Alcalin de devoir en passer par là ???
Mais non dans ta tête pleine d'amour et de compassion, tu t'es juste dit : vilain projectionniste, saboteur, brigand. Les circonstances tu t'en cognes, et tu prétends donner des leçons d'éthique. Tu touches au sublime.